Le paysage à Brighton Beach a considérablement changé au cours des 110 dernières années. À l’exception de quelques maisons privées, la zone avait été pratiquement abandonnée de son utilisation résidentielle pendant de nombreuses années. Beaucoup des logements avaient devenus envahies par la végétation, et à cause de l'accessibilité et du mauvais éclairage, les terrains vacants sont devenus vulnérables aux déversements illégaux. La scène est maintenant radicalement différente.
Replacement des espèces en péril (EP)
En 1999, après quatre années d'études techniques, de consultation avec la communauté et de planification, le Canada a annoncé l’approbation de l’évaluation environnementale fédérale pour la plaza canadienne d’inspection et pour la partie canadienne du pont. La décision exigeait l'implémentation d'une gestion environnementale saine et responsable du site du projet ainsi que d’une atténuation appropriée afin d’assurer que le projet n’entraînerait pas d'effets significatifs sur l'environnement.
Pour déterminer le nombre d’espèces en péril (EP) dans le site, une enquête exhaustive a été menée et tous les emplacements de végétation EP ont été cartographiés. Il y a eu lieu aussi des relevés faits reliés aux oiseaux nicheurs, ainsi que des enquêtes à panneau-abri pour les serpents, et un inventaire de tous les arbres de plus de 10 centimètres de diamètre à hauteur de poitrine. Une fois que les investigations sur le terrain ont été complétées, le site complet a été tondu afin de dissuader la faune de l’utiliser comme l'habitat.
Les investigations ont détecté la présence de deux végétations EP – la Liatris-à-épi et l’Aster-très-élevé – ainsi que deux serpents EP – la couleuvre-à-petite-tête et la couleuvre-fauve-de-l'Est – comme demeurant dans la zone. En outre, un grand espace de prairies à herbes hautes, végétation non-EP, se trouvait sur le site. La prairie à herbes hautes est un écosystème important natif au centre de l'Amérique du Nord et soutient la vie des reptiles, des oiseaux et des papillons.
Commençant en 2012 et avant le début des préparations additionnelles et de la construction du site, l’atténuation environnementale a débuté avec le replacement d’environ 2,100 plants EP et de 3,000 mètres carrés de tapis de gazon de prairie à herbes hautes, à être transplantés dans un habitat propice.
En 2013, le périmètre de 1,200 mètres du site a été clôturé à preuve de serpents. La clôture assurait l’isolation des serpents EP dans le site, et que d’autres serpents ou d’autre espèce de la faune n'entreraient pas dans la zone. Des panneaux-abris ont été utilisés comme des abris artificiels pour les serpents. Tous les serpents attrapés, même si non-EP, ont été déménagés vers une zone de conservation.
Collecte de déchets
Le nettoyage des propriétés n’est pas une tâche facile, et il est préférable de laisser le travail ardu aux professionnels tels que la compagnie locale Columbia Utility Services Inc., qui avait commencé la collecte de déchets en Juin 2014. Au cours des trois mois suivantes, il y avait plus de 902 tonnes de déchets enlevées de ce qui était autrefois l'un des plus grands endroits cibles de déversement illégal de la ville.
Les travaux comprenaient quelques trouvailles intéressantes. Lors du nettoyage, les travailleurs ont trouvé ce qui a été d'abord considéré comme un monticule de sol, mais il a été découvert qu’il s’agissait d’une petite maison qui s’était effondrée et au fil du temps enterrée dans la végétation. Elle contenait encore des meubles, une poêle ainsi que d’autres articles ménagers. Il y avait aussi trois bateaux abandonnés et inutilisables qui ont été récupérés, ainsi que presque dix tonnes de pneus, plus de six tonnes d'amiante et plus de deux tonnes de déchets dangereux. Le contrat pour la collecte de déchets précisait que le plus de matériel possible devait être détourné des sites d'enfouissement traditionnels. En conséquence, plus de 131 tonnes de déchets ont été recyclées dont le bois, le béton et les produits métalliques, les pneus et les déchets électroniques.
Taille d’arbres et d’arbustes
La troisième étape des activités de nettoyage a été menée commençant le mois d’Octobre 2014 et allant jusqu’à la fin du Janvier de l’année suivante. Cette phase comprenait l'enlèvement d'arbres et de broussailles bien qu’aucun travail sous la surface n’avait été réalisé, et par conséquent, toutes les souches d'arbres avaient été broyées au grade avec leur structure racinaire laissée en place.
Des mesures importantes ont été prises pour s’assurer que toutes les espèces en péril restantes de la faune et la végétation aient été protégées pendant la durée du projet. Les travaux dans des zones pouvant encore contenir des espèces de plantes en péril ont été effectués vers la moitié de Novembre, lorsque les plantes seraient dans un état de dormance et donc tout dommage ou perturbation serait minimisé. Les travaux ont été aussi réalisés à l’intérieur d’un espace clôturé afin de que la faune et les espèces d’animaux en péril ne se déplaceraient vers la zone du projet.
Le contrat précisait que la végétation devait être triée et que le plus de matériel possible devait être détourné du flux des déchets. Toutes les grumes d'arbres non convenables pour la fabrication de meubles et des broussailles ont été stockées, ébréchées sur place, puis envoyés au recyclage. Les grumes convenables pour la fabrication de meubles ont été envoyées à une scierie ailleurs. En définitive, plus de 400 grumes ont été récupérées pour la fabrication de meubles du total de 3,100 arbres retirés ayant un diamètre d’au moins 10 cm), 200 grumes ont été vendus comme bois de chauffage et le reste ont été ébréchées pour l'utilisation au paysagisme.
Les prochaines étapes
Pendant que l’APWD continue de se préparer pour la construction, la protection et l’atténuation environnementales continueront comme une partie importante des activités de préparation restantes.