La Journée internationale des femmes et des filles de science est une initiative mondiale qui célèbre les réalisations et les contributions des femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).
Parmi celles qui ont un impact, on compte Sarah Lanoue, stagiaire en environnement à l’Autorité du pont Windsor-Détroit (APWD).
Son parcours au sein de l’APWD a débuté à l’été 2021, lorsqu’elle a joint l’entreprise comme stagiaire de l’Université de Windsor. Au cours de trois stages, elle a acquis une expérience pratique tout en terminant son baccalauréat en chimie. Sarah, motivée par la complexité du projet du Pont international Gordie Howe, en particulier par ses exigences en matière de protection de l’environnement, est revenue à l’APWD en tant qu’étudiante à temps partiel en 2024 pour poursuivre sa maîtrise en sciences de l’environnement.
Depuis ma jeunesse, je me suis toujours passionnée pour le fonctionnement des choses et pour la manière dont la chimie est utilisée pour créer des produits. « Mes parents achetaient du matériel pour que je fasse des expériences avec des bombes de bain et des volcans », explique Sarah.
Elle ajoute que son intérêt pour la chimie, les mathématiques et la physique pendant son secondaire l’a aidée à confirmer le cheminement professionnel qu’elle avait déjà envisagé. Ce qu’elle n’avait pas envisagé, c’est qu’elle aurait l’occasion de participer au plus grand projet d’infrastructure d’Amérique du Nord.
Au sein de l’APWD, Sarah joue un rôle essentiel dans la collecte et l’analyse de données environnementales. En octobre 2024, elle a travaillé en étroite collaboration avec son équipe spécialisée en environnement ainsi qu’un groupe de recherche universitaire de l’Université de Windsor. Leur mission était de collecter des échantillons d’eau, de sédiments et d’insectes aquatiques dans les réservoirs de traitement des eaux pluviales du projet, qui se trouvent au niveau de la frontière canadienne et du drain de la rue Broadway. Cette étude a permis d’évaluer la qualité de l’eau et de s’assurer que l’environnement environnant est favorable à la faune, notamment aux poissons, aux serpents et à d’autres espèces.
Madame Lanoue se réjouit des contributions que les femmes peuvent apporter à des projets ambitieux, comme que le Pont international Gordie Howe.
« Les femmes tiennent une place à part entière et essentielle dans les STIM. Les différents points de vue sont cruciaux dans la recherche scientifique, chaque personne apportant une perspective unique, » poursuit-elle. « Bien que les femmes soient peu représentées dans l’industrie de la construction, l’APWD s’engage en faveur de la diversité de la main-d’œuvre. J’ai d’ailleurs eu l’opportunité de collaborer avec plusieurs femmes remarquables dans le domaine des STIM. »
L’un des moments marquants de la carrière de Sarah a été de travailler de part et d’autre de la frontière, à prélever des échantillons de sol, à étudier la faune et à analyser des données environnementales. Elle encourage les jeunes femmes qui envisagent une carrière dans les STIM à saisir toutes les occasions d’apprendre et à briser les stéréotypes de genre.
« Dites oui aux opportunités qui vous aideront à acquérir des connaissances approfondies. N’ayez pas peur de vous aventurer dans des domaines où les femmes sont sous-estimées », ajoute Sarah.
Alors que le monde célèbre les contributions des femmes et des filles dans le domaine des sciences, l’histoire de Sarah nous rappelle de manière inspirante l’impact que la passion peut avoir sur l’avenir des STIM.