Jason Duic passe plus de deux heures par jour à faire le trajet entre son domicile et son lieu de travail, presque tous les jours.

Juin est le mois du vélo et il s’agit de l’occasion de mettre en avant les nombreux avantages de la bicyclette.

Pour plusieurs employés de l’Autorité du pont Windsor-Détroit (APWD), pédaler sur deux roues est une activité régulière.

Jason Duic, ingénieur civil en structure en formation (EIT), se rend au travail à vélo tous les jours jusqu’au bureau de chantier, dans la mesure où la météo le permet, de début mars à fin octobre.

« Le trajet est d’environ 30 kilomètres (18,6 miles) depuis mon domicile à Belle River, » explique M. Duic. « Une journée sans vent, il faut environ 75 minutes à l’aller. Avec le vent dans le dos, il faut compter environ une heure. Pour me rendre au travail, j’emprunte toute la longueur de la rue Sandwich, de la promenade Riverside et de la route Old Tecumseh. C’est un trajet magnifique et pittoresque ».

M. Duic dit que se rendre au travail lui fait gagner du temps, car il peut faire son exercice quotidien sans avoir à s’en soucier à la fin de sa journée de travail. Mais même lorsque M. Duic ne travaille pas, il aime se détendre à vélo. 

« Je préfère emprunter les routes secondaires, » déclare M. Duic. « J’aime les paysages, la paix et la tranquillité qu’offre le comté d’Essex. 

Ann Herten, vice-présidente des ressources humaines de l’APWD, est également une cycliste passionnée. Depuis l’avènement des ordres de rester à la maison, elle a installé son vélo de route sur un support d’entraînement. Le fait d’avoir un vélo stationnaire dans son sous-sol n’empêche pas Ann de voir du pays. 

« Je fais du vélo avant le début de mes réunions de travail et je couvre une certaine distance à l’échelle mondiale en utilisant une application, » explique Ann Herten. « La semaine dernière, j’ai traversé le nord de la France à vélo. Cette semaine, j’ai roulé dans Central Park, à New York. »

Avec l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie, Mme Herten enfourche désormais son vélo pour faire quelques courses ou parcourt de plus longues distances dans la campagne près de chez elle avec son mari Markus. 

Mme Herten a été membre de plusieurs clubs de cyclisme sur route et fait du vélo lorsqu’elle prend des vacances à l’étranger. Récemment, elle a participé à une course spéciale destinée à amasser des fonds pour des organismes de bienfaisance qui s’occupent de la santé mentale des jeunes. 

Les professionnels de la santé affirment que faire du vélo permet d’atteindre un poids santé, d’améliorer la santé cardiovasculaire et respiratoire ainsi que la santé mentale. 

« Je me suis déchiré le ligament croisé antérieur du genou il y a quelques années et l’orthochirurgien m’a dit d’acheter un vélo pour renforcer mes jambes, » raconte Mme Herten. 

« Notre corps est une machine et il est important d’en prendre soin, tant physiquement que mentalement, » ajoute M. Duic. « Pour moi, c’est thérapeutique de me déconnecter de la technologie et de profiter des paysages, des sons et des odeurs de la nature avec la route devant moi. »

Ann Herten fait du vélo à Queenstown, en Nouvelle-Zélande.

Nicole Anderson, assistante administrative chargée de l’approvisionnement de l’APWD, affirme que le vélo l’aide à se vider l’esprit tout en restant active. 

« Faire du vélo peut être un excellent passe-temps, un moyen de passer du temps avec des amis et d’explorer de nouveaux parcs et sentiers, » ajoute Nicole Anderson. 

La santé n’est pas le seul avantage du vélo. 

Cette activité est bonne pour l’environnement, car elle contribue à réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. Elle permet également de réduire les sommes d’argent dépensées en essence et en entretien des véhicules. 

« Délaisser la voiture et faire du vélo est l’une des choses ayant le plus d’impact que nous pouvons faire pour réduire notre empreinte carbone, » affirme M. Duic. « Je suis heureux de pouvoir contribuer à réduire la consommation d’énergie et à préserver l’environnement. »

À la suite de la consultation et des commentaires du public et de l’engagement des organismes de contrôle frontalier des deux côtés de la frontière, le Pont international Gordie-Howe comprendra un parcours multiusage exclusif qui accueillera les piétons et les cyclistes et reliera les utilisateurs aux réseaux routiers locaux.

L’intégration d’un sentier multiusage n’est pas seulement responsable sur le plan environnemental. Elle profitera également aux communautés en favorisant le transport actif et un mode de vie sain et ouvrira également de nouvelles opportunités commerciales dans le domaine du cyclotourisme.

M. Duic, Mme Herten et Mme Anderson disent tous que c’est une raison supplémentaire de rejoindre le mouvement cycliste. 

 


Nicole Anderson aime faire du vélo dans son quartier de Windsor.